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De Venise à Paris, les 7 expos à ne pas rater ce printemps

Écrit par le 27 mars 2024


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Pour l’arrivée des beaux jours, les musées d’Europe proposent des expositions qui savent enchanter et inspirer les visiteurs. Parmi ces rendez-vous à ne pas manquer, une manifestation se distingue : la Biennale de Venise, véritable mastodonte de l’art contemporain. A vos agendas !

Pasolini à Monaco

Très intrigant : Le nouveau musée national de Monaco propose une exposition consacrée à la vision de l’art de Pier Paolo Pasolini à travers sa filmographie. Des extraits d’Accattone, de Théorème, de Salo… sont mis en regard avec des tableaux de Pontormo (XVe), Morandi (XXe), Léger ou Bacon. Le commissaire Guillaume de Sardes a également choisi d’examiner comment Pasolini a pu inspirer l’art contemporain chez une trentaine de plasticiens, de Francesco Vezzoli à John Waters.

Monaco, Villa Sauber, du 29 mars au 29 septembre. https://www.nmnm.mc/le-musee/histoire/le-nmnm/villa-sauber/

«Refugee Austronaut II» (2016), de Yinka Shonibare, exposé au Pavillon international de la Biennale de Venise.

«Refugee Austronaut II» (2016), de Yinka Shonibare, exposé au Pavillon international de la Biennale de Venise.©Courtesy the Artist and James Cohan Gallery, New York/Photo Stephen White & Co./Yinka Shonibare CBE

La Biennale à Venise

L’événement se passe à Venise tous les deux ans. C’est le mastodonte de l’art contemporain, le festival de Cannes de la création plastique… Bref, la plus grande manifestation internationale du genre. Et chaque fois l’opération déployée sur toute l’étendue de la Sérénissime grandit encore. Il y a les pavillons nationaux – celui de la France est occupé par le jeune Julien Creuzet – le pavillon international – un grand double show orchestré cette année par le très politique commissaire brésilien Adrian Pedrosa sous le titre « Etranger partout » – sans oublier un grand nombre de manifestations collatérales (82 cette année). Bon marathon aux visiteurs…

Italie, Venise, du 20 avril au 24 novembre. https://www.labiennale.org/

« 7 de noviembre» (1971), Antoni Tàpies

« 7 de noviembre» (1971), Antoni Tàpies©Parlament de Catalunya, Barcelona

Tàpies à Madrid

Il s’agit certainement de la plus belle exposition d’art contemporain à voir en Espagne en ce moment. Manuel Borja-Villel, l’ancien directeur du musée Reina Sofia de Madrid,  a concocté, en guise d’adieu à son ancienne institution, un gigantesque hommage à l’un des héros du pays : le peintre abstrait Antoni Tàpies (1923-2012) qui reste bien trop sous-estimé à l’international. Cet artiste hors norme avait l’art de faire des choses extraordinaires avec rien à travers des effets de matières. Il avait le feu sacré donnant un fol esprit à l’abstraction, créant une sorte d’Arte Povera espagnol avant l’heure.

Espagne, Musée Reina Sofia, Madrid, jusqu’au 24 juin. www.museoreinasofia.es/en/exhibitions

Les dessins de Julio Le Parc

Le facétieux Julio Le Parc, connu comme une des gloires de l’art cinétique, né en Argentine en 1928 et installé en France depuis 1958, expose pas moins de 450 de ses oeuvres sur papier à la Maison de l’Amérique latine à Paris. On découvre ainsi un obsédé du dessin qui commence par un style cubiste dans les années 1950 avant d’exécuter des graphismes abstraits préparatoires de ses oeuvres qui donnent l’illusion du mouvement et pour lesquelles il est devenu célèbre. Au menu également : pléthore de juteuses caricatures, des paysages pointillistes et des gribouillis poétiques.

Paris, Maison de l’Amérique latine, Jusqu’au 29 juin. https://www.mal217.org/fr/expositions/julio-le-parc_1

« La Canapé de l'amour» (2022), Nathanaëlle Herbelin.

« La Canapé de l’amour» (2022), Nathanaëlle Herbelin.©Objets pointus

Nathanaëlle Herbelin chez les Nabis

Le dialogue était évident, le mariage est harmonieux. La jeune peintre franco-israélienne Nathanaëlle Herbelin (née en 1989) présente une cinquantaine de ses toiles dans les salles consacrées aux Nabis, au Musée d’Orsay. Le résultat est bluffant. Au tournant du XXe siècle, Bonnard, Vallotton, Vuillard jouaient avec une certaine image de la vie quotidienne, travaillée en grands aplats colorés et invasion de motifs décoratifs. Nathanaëlle aussi, mais avec les sujets qui sont les obsessions du XXIe siècle.

Paris, Musée d’Orsay, jusqu’au 30 juin. https://www.musee-orsay.fr/fr/agenda/expositions/nathanaelle-herbelin

Brancusi en majesté

Personne ne visitait cet espace unique, mais on le regrettera… Alors que l’atelier Brancusi situé juste en face du Centre Pompidou vient de fermer définitivement ses portes, l’institution propose une grande exposition hommage au géant de la sculpture du XXe siècle. Deux cents oeuvres de Constantin Brancusi plus des dessins des photos des films sont réunis… Un des rendez-vous les plus attendus de la saison.

Paris, Centre Pompidou, Du 27 mars au 1er juillet. https://www.centrepompidou.fr/fr/

Matisse, L’atelier rouge

Zoom sur un extraordinaire détail de l’histoire de l’art. En 1911, Henri Matisse le grand maître de la couleur, représente l’intérieur de son atelier. Plus que la figuration d’un espace on peut y voir une sorte d’autoportrait, un miroir de ses obsessions picturales et un arrêt sur image dans son oeuvre. La fondation Louis Vuitton en collaboration avec le MoMA de New York, qui possède le tableau depuis 1949, décortique les messages de la toile. Epicentre de l’exposition : six peintures, trois sculptures et une céramique que Matisse a pris soin de reproduire dans cette ambiance saturée de rouge sombre. Rothko trouvera dans « L’atelier rouge » un point déclenchant de son inspiration chromatique.

Paris, Fondation Louis Vuitton, du 4 mai au 9 septembre. http://www.fondationlouisvuitton.fr/fr

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